PROG Sém. Modernités 16-18 / PEARL, 1er sem. + Sém 08/10/2024, 18 h 00: Armel-Dubois-Nayt (Université Versailles-Saint-Quentin)« Marie Stuart dans la Querelle des femmes (XVIe-XVIIIe siècles) ». 

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Nous avons le plaisir de vous annoncer que le séminaire  «  Modernités 16-18 »  (Sorbonne Université) et « PEARL »  (Programme d’Etudes sur l’Angleterre de la Renaissance aux Lumières, Sorbonne Nouvelle) s’associent pour proposer un cycle de séminaires conjoints en 2024-2025.
Les séances auront lieu au 1er semestre à Sorbonne Université (en Sorbonne ou à la Maison de la recherche, 28 rue Serpente, 6e) et au second semestre à la Maison de la recherche de la Sorbonne Nouvelle (rue des Irlandais, 5e).
Programme du 1er semestre:
– MARDI 8 octobre, 18 h 00, Bibliothèque de l’UFR d’études anglophones, Sorbonne, 18 h 00,  Armel-Dubois-Nayt (Université Versailles-Saint-Quentin)« Marie Stuart dans la Querelle des femmes (XVIe-XVIIIe siècles) »
 
– Jeudi 21 novembre, 17 h 30, salle S 001, Maison de la recherche, Sorbonne Université (rue Serpente): Sylvie Kleiman-Lafon (Université Paris-Nanterre), « Un traducteur à l’œuvre: Antoine Lasalle, traducteur de Francis Bacon”
 
– Jeudi 5 décembre, 17 h 30, salle S 001, Maison de la recherche, Sorbonne Université: Valérie Capdeville (Université Rennes 2): « Sociabilités urbaines et transfert culturel : anatomie du ‘gentlemen’s club’ dans l’Amérique coloniale (1720-1776) ».
 
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Attention, changement de jour: La première séance à lieu le mardi 8 octobre de 18 h 00 à 19 h 30 à la Bibliothèque de l’UFR d’études anglophones, escalier G, Sorbonne, (entrée par le 17 rue de La Sorbonne). Elle est consacrée à l’intervention d’Armel Dubois-Nayt sur « Marie Stuart dans la Querelle des femmes (XVIe-XVIIIe siècles)».

Proposition: Marie Stuart a fait l’objet de nombreux débats chez les historiens et historiennes dès le XVIe siècle. Ces débats s’expliquent en partie par les divergences de point de vue selon la religion ou l’identité nationale des auteurs et autrices. Leurs biais de genre, c’est-à-dire la manière dont ils pensaient la différence des sexes, sont, en revanche, rarement pris en compte. Pourtant, ils sont déterminants dans la reconstruction du personnage de la reine d’Écosse et de son histoire. L’objet de cette communication sera de montrer comment les discours sur la différence/inégalité des sexes, qui forment le genre de la querelle, facilitent notre compréhension, sinon de cette reine et de ses actions, du moins de leurs mises en récit. Elle s’arrêtera, pour ce faire, sur deux nœuds spécifiques de la querelle : le droit des femmes à ceindre la couronne et leur accès à la culture. La première de ces controverses fut réouverte dans la seconde moitié du XVIe siècle pour la reine d’Écosse, la seconde par elle-même. Cette communication retracera donc le chemin parcouru par Marie Stuart, de mécène à participante au débat, en passant par le statut d’illustre exemple. Elle montrera que la postérité de Marie Stuart s’est aussi largement écrite au sein de cette gigantesque controverse, en France et dans les Îles Britanniques, du milieu du XVIe siècle à la fin du XVIIIe siècle.

Nous espérons vous y retrouver nombreuses et nombreux.
Bien cordialement,
Line Cottegnies et Alexis Tadié (et pour Anne-Marie Miller-Blaise et Ariane Fennetaux)