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SEM VALE: 9 mai 2019, « ‘Gender Studies’ et réception : Autour de Judith Butler »
9 mai 2019 - 18 h 00 min - 20 h 00 min
Pour la dernière séance du Séminaire VALE de l’année, qui se déroulera le jeudi 9 mai à 17h30 (bibliothèque de l’UFR), nous aurons le plaisir d’entendre une intervention collective du groupe PACT portant sur : « ‘Gender Studies’ et réception : Autour de Judith Butler ».
Nous espérons vous y retrouver nombreuses et nombreux.
Bien amicalement,
Alexis Tadié et Line Cottegnies
Proposition:
‘Gender Studies’ et réception : Autour de Judith Butler
séance animée par Frédéric Regard et PACT
La séance sera consacrée aux apports théoriques proposés par Judith Butler, notamment lors de la transition qu’elle effectue entre Gender Trouble (1990) et Excitable Speech (1997). L’accent sera mis plus précisément sur les notions de « vulnérabilité linguistique » et d’« imposture ». On verra comment, à partir de textes d’Althusser et de Derrida, Butler fait évoluer sa théorie de la performance du genre vers une théorie de la performativité de la communication. Elle élabore par la même occasion une théorie de la réception fondée sur l’imprévisibilité de la réappropriation des messages.
Les membres de PACT proposeront de s’emparer de cet outil pour le faire jouer sur différents exemples, présentés sous forme de rapides vignettes, de manière à souligner la pertinence de cette approche.
Par exemple, et de manière non exhaustive, Anne-Florence Quaireau et Guillaume Didier lieront les différentes conceptions de la censure aux discours racistes dans la littérature d’exploration du XIXe siècle. Diane Drouin et Olivier Hercend proposont de parler de la figure de l’androgyne comme exemple de ‘reworking’ face aux impératifs performatifs du genre dans l’esthétique moderniste. Claire Wrobel s’intéressera au personnage de Grace Marks dans Alias Grace de Margaret Atwood, pour étudier la façon dont elle se réapproprie le terme de murderess. Ou encore, Cécile Beaufils et Lisa Folacci montreront comment la littérature britannique contemporaine s’est saisie du corps de la ville comme lieu (et parfois même acteur) d’une visibilité des corps problématique.