Projet ClioS, Workshop n°3: “La Violence de l’histoire”, 10/02/2020, MR, D223

PROGRAMME

Notre 3e atelier porte plus particulièrement sur la représentation de la violence de l’histoire au théâtre — guerres, conflits armés, attentats, assassinats ou exécutions politiques, mais aussi scènes de torture ou de barbarie, etc.… On s’interrogera sur les stratégies esthétiques et dramaturgiques, ainsi que sur les innovations formelles mises en œuvre au théâtre pour rendre compte de cette histoire violente et la mettre en représentation. Comment montre-t-on cette violence historique et pour quels effets? Le théâtre, comme art de l’incarnation dans et par le corps des acteurs, représente cette violence au plus près de l’individu souffrant, confronté à des processus et des événements qui le dépassent et parfois le broient. L’histoire imprime sa marque sur la chair et la psyché des individus qui la font ou la subissent. De la représentation du bourreau à celle du corps supplicié, nous accueillons tous types d’interventions sur le corpus proposé.

  • 14 h 00 – 17 h 00: Table ronde

– Nicolas Thibault : “Lisibilité de l’histoire et (in)visibilité des corps violentés dans Sir Thomas More de Anthony Munday, William  Shakespeare et al.

– Frédéric Sprogis : “La fureur et son miroir : à propos de L’Ecossaise de Montchrestien et de Marie Stuard de Charles Regnault”.

– Marion Coste : “”Violences physiques, violences idéologiques : représentation de la torture dans Motortown de Simon Stephens (2005)”

– Anna Street : “Le Migrant Theatre : The Jungle by Joe Robertson & Joe Murphy et Richard Montoya’s American Night: The Balad of Juan José“.

– Aloysia Rousseau : “La violence diégétique dans le théâtre de Martin Crimp”.

(discussion)

pause:

  • 17 h 20 – 18 h 30 : Focus

Elisabeth Angel-Perez : “Genèse de quelques photodrames contemporains”

Line Cottegnies : « Une base de données sur le théâtre historique: pour quoi faire? »

(discussion)